- FABIEN SAINT-MAURICE THÉRAPEUTE SPECIALISÉ EN HYPNOSE THÉRAPEUTIQUE ET SEXOTHÉRAPIE -

COMBATTRE LES ALLERGIES AVEC L'HYPNOSE.

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Adam Sendler
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LE STRESS ET SES EFFETS.

1.COMPRENDRE LE STRESS Le stress est une réaction réflexe, psychologique et physiologique, de notre organisme devant une situation particulière et qui nous demande alors une adaptation. Lorsqu’il est d'ordre physiologique (déclenché par une blessure, un médicament ou une infection), l'organisme doit modifier sa chimie pour y réagir. Un ennui prolongé peut aussi créer du stress. Aujourd’hui, le stress lié au mode de vie et plus particulièrement le stress psychologique est à prendre en compte. Trois éléments interviennent lorsque nous sommes en situation de stress. En fonction de l’intensité du stress, ces éléments peuvent se combiner dans des ordres différents :
A/ L'agent, la source de stress C’est la soudaineté d’un stimulus d'ordre physique, mental, émotionnel ou social. Le stimulus peut être de différentes intensités. En voici quelques exemples : Positif (un premier baiser) ou négatif (un conflit). Mineur (arriver en retard à un rdv) ou plus important (changer de travail). Prévu (une compétition sportive) ou inattendu (un accident), Exceptionnel (un saut en parachute) ou constant (un travail en zone de risque), etc… B/ La réaction de stress Face à un stimulus de stress, le cerveau déclenche immédiatement des réactions physiologiques : Notre cerveau réagit à la « menace » et provoque la libération des hormones du stress (l’adrénaline et les corticostéroïdes). Cela entraine une réaction du système cardio-vasculaire et musculaire, le cœur bat plus rapidement et les muscles se contractent. Nous sommes alors en condition de lutte ou de fuite (phénomène physiologique
« Fight or flight response »). Tout est réuni pour que le corps puisse réagir à la situation. On peut donc dire que le stress est bénéfique pour l’individu quand il agit à court terme. C/ Le comportement S'ils persistent au-delà du temps nécessaire, ces mécanismes donnent lieu à des malaises physiques et psychologiques : les symptômes de stress. L’intensité de la réaction de stress dépend de la perception que nous avons du stimulus de stress. Est-ce une situation dangereuse, contraignante ou nécessitant un effort ponctuel ? Par exemple : J’arrive en retard à un rdv. Cela ne me crée pas de stress important. Juste une gêne, une tension. Mais si c’est par exemple pour un rdv professionnel et que la ponctualité est indispensable pour ce premier contact, alors le stress peut s’installer. Et on peut en plus l’augmenter si notre cerveau imagine un autre scénario catastrophique (réaction radicale de notre contact, avoir laissé passer une opportunité unique etc…). Et si notre éducation nous a forgé à la ponctualité, alors voilà un stress supplémentaire qui s’ajoute ! C’est ainsi que le stress variera en fonction du contexte mais aussi des valeurs de la personne. 2.LE STRESS, RESULTAT D’UN CONFLIT ENTRE NOS VALEURS ET NOTRE CONTEXTE Tout est une question de perceptions ! Nous avons chacun une perception particulière et unique du monde qui nous entoure. C’est notre « carte du monde ». Notre système sensoriel (le VAKOG, acronyme pour nos sens, Visuel/Auditif/Kinesthésique//Olfactif/Gustatif) filtre les informations et délivrent nos perceptions. Ces perceptions arrivent dans notre cerveau et viennent alimenter notre vécu, la somme de nos expériences passées. C’est aussi interactif ! Notre vécu va aussi fortement influencer notre perception. Enfin, nos perceptions vont être influencées par nos valeurs, notre éducation. Quand nous sommes face à des situations où nos valeurs et nos principes (notre éthique) entrent en opposition avec notre contexte (cadre professionnel, privé), les décisions, les comportements deviennent difficiles. Le stress s’installe alors, fruit de ces contradictions entre faire « comme on me demande ou comme je devrais » et faire « comme je veux, en fonction de mes valeurs ». Exemples : 1. Mr X est marié à Mme X et le couple a deux enfants. Mr X a eu une aventure extra-conjugale.SI Mr X le cache à son épouse, il agira de façon malhonnête. Mais s’il lui avoue, elle risque de le quitter et cette séparation brisera leur couple et leur famille. Les valeurs d’honnêteté et de solidarité familiale entrent en conflit parce qu'elles suggèrent d’agir de deux façons différentes : si Mr X agit en fonction de la valeur d'honnêteté, il avouera son adultère ; mais s'il agit en fonction de la valeur de solidarité familiale, il ne l'avouera pas. 2. Mme Y est témoin d’un vol dans un magasin. Le voleur est manifestement une personne dans le besoin, sans domicile et sans argent. Si Mme Y agit selon les valeurs de devoir moraux et de principes (lois), elle doit dénoncer le voleur. Si Mme Y agit selon ses valeurs de tolérances et de bienfaisance à l’égard du voleur, elle ne dira rien. Mme Y est divisée entre des principes ou des valeurs auxquels elle accorde de l’importance. 3. Melle Z travaille dans une grande multinationale où la compétitivité entre collaborateurs est non seulement souhaitée mais encouragée. Melle Z a l’opportunité de postuler à une fonction plus importante que celle qu’elle occupe actuellement. Mais cela signifie mettre en place un comportement et des actions individualistes, qui pourraient porter préjudice à un de ses collègues, visant le même poste qu’elle. Melle Z est stressée. Ces valeurs d’humilité et de générosité sont en conflit avec ses valeurs de réussite professionnelle et de reconnaissance. Et vous, qu’auriez-vous fait dans ces trois situations ? Ces trois exemples démontrent que chacun peut réagir en fonction de ses valeurs et contre-valeurs. Ce qui est considéré comme « stressant » varie d'une personne à l'autre. Ici, les dilemmes auxquels Mr X, Mme Y et Melle Z sont confrontés sont la base d’une création de stress, qui sera amplifiée en fonction du contexte. Plus notre appréciation d’une situation sera influencée par nos valeurs, elles-mêmes issues d’une éducation, de codes imposés et référents dans notre comportement, plus nous nous sentirons stressés. Ou parce-que nous ne pouvons décider, ou parce-que notre décision est en conflit avec certaines de nos valeurs.
Adam Sendler
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L'HYPNOSE THÉRAPEUTIQUE, UN OUTIL EFFICACE POUR ROMPRE AVEC SES ADDICTIONS.

« C’est bon, j’arrête la cigarette quand je veux ! » « Ce n’est pas parce-que je bois de l’alcool en soirée que je suis dépendant à l’alcool ! » « Allez, un gâteau ce n’est pas ce qui va me faire plus grossir ! »... Nous nous sommes tous dit au moins une fois l’une de ces phrases ou même plusieurs ! Avec souvent l’impression que nous pouvions contrôler notre consommation de cigarettes, d’alcool, ou de nourriture. Jusqu’au moment où nous comprenons que ce n’est pas si facile et qu’il est devenu alors impossible de freiner ses compulsions. Et ce n’est pas faute de volonté ou de détermination ! Nous sommes en fait devenus « addict » (de l’anglais « addiction » qui signifie dépendance), un processus psychologique et physiologique qui échappe à notre contrôle. Tout au long de notre vie, nous recevons des nouvelles informations. Notre inconscient les accueille, les analyse, en tire des comportements, des « schémas » type qui se reproduiront à chaque fois que nous serons dans un même contexte. Ce sont 3 étapes essentielles d’actions de notre inconscient : l’omission (sélection d’une information parmi une multitude de sollicitations), la distorsion (analyse et mise en place d’un processus d’action face à l’information sélectionnée) et la généralisation (répétition du processus d’action à chaque fois que l’individu est dans le contexte de l’information). Chaque schéma mis en place aura comme objectif de nous servir au mieux face à telle ou telle situation. Notre inconscient ne nous veut que du bien ! Ainsi, nous reproduirons encore et encore le même comportement face à la même situation. Mais quelques fois, l’inconscient se trompe sur le comportement à adopter. Il y a eu un « couac » dans le processus global d’information et la réponse finale, donc notre comportement, ne conviendra pas. Prenons l’exemple d’un fumeur : Nous ne naissons pas avec le besoin de fumer. Ce n’est absolument pas un besoin vital ! Mais à un moment de sa vie, le non-fumeur a été en contact indirect, avec la cigarette. Ce peut être des parents fumeurs, puis des amis qui fument à l’adolescence etc. L’inconscient du non-fumeur a remarqué (omission) que les parents, les amis ont une assurance quand ils fument, ou un style, une posture séduisante, ou qu’ils fument quand ils sont en situation de stress, bref quelque chose d’intéressant (distorsion) à prendre en compte pour le non-fumeur ! L’inconscient, dans une démarche positive, va alors permettre au non-fumeur de bénéficier lui aussi de cette assurance, de ce style, de cet apaisement. Comment ? Eh bien en fumant ! Et le non- fumeur devient alors un fumeur (généralisation). Et plus le fumeur fume, plus l’inconscient remarque qu’il est en effet plus sûr de lui, plus séduisant. Et le processus s’accentue, sans être remis en question. Avec en plus les additifs et les substances chimiques que contient la cigarette (la nicotine par exemple, qui est la molécule responsable des syndromes de manque et de dépendance. Elle agit directement sur votre système nerveux et provoque une dépendance puissante, parfois supérieure à celle de la cocaïne ou de l’héroïne), le piège se referme. Le fumeur est enchainé à sa cigarette et il lui deviendra quasiment impossible de s’en détacher. L’hypnose thérapeutique est dans ces contextes une réponse très efficace pour casser ces comportements négatifs. Elle permet de changer le schéma qui ne convient pas. Par des techniques, des suggestions et des explications appropriées, l’hypnothérapeute va inciter l’inconscient à trouver d’autres « routes », non agressives ou dangereuses pour la personne, tout en gardant les objectifs positifs. En fonction des histoires de chacun, une à Trois séances permettent de se libérer des chaines du tabac ! Plus besoin alors de la cigarette pour avoir de l’assurance, du style ou bien gérer des situations stressantes ! Quel que soit l’addiction (tabac, drogues, alcool, crises boulimiques), l’hypnose thérapeutique est un formidable outil pour vous permettre de vous libérer de vos chaines !
Adam Sendler
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EROS ET THANATOS, L’ART DE VIVRE.

Qui suis-je ? Vous conviendrez avec moi que définir qui je suis, définir qui nous sommes en tant qu’individus est d’une complexité sans fin. Shakespeare lui-même posait la question de « l’Être » dans Hamlet « to be or not to be, that is the question » … Il est impossible de définir ce que nous sommes. Nous pouvons certes nous appuyer sur des repère anthropologiques, sociologiques, sur ce que les autres disent de nous, sur ce que l’on pense de nous-mêmes, mais un être humain est multiple, complexe, différent, unique... Une des raisons pour expliquer cette ambivalence pourrait se retrouver dans notre dualité universelle : le positif et le négatif, le Ying et le Yang, ou encore Eros et Thanatos… Dans la mythologie grecque, Thanatos est le fils de Nyx (la nuit), l’épouse d’Erèbe (les ténèbres). Et il est le frère jumeau d’Hypnos (le dieu qui veille sur le sommeil). Autour de ses Dieux « terribles » (Hésiode dans la Théogonie, VIII e siècle avant J.C.), vous retrouvez Géras (la Vieillesse), Apaté (la Tromperie), Momos (la Moquerie), Oizys (la Détresse), Éris (la Discorde), Moros (le Sort), Némésis (la Vengeance). Thanatos est présenté comme sans merci et sans discernement, haineux et haï des mortels et même des dieux. Thanatos devient ainsi le mot grec pour personnifier la mort. Il rassemble autour de lui tout ce qui est sombre, noir, destructeur. Dans la mythologie grecque Eros est issu de Chaos et est considéré comme une des cinq divinités primordiales. On le dira aussi « à l’origine de la création » (théologie Orphique), « Populaire » ou « fidèle », « vulgaire » ou « céleste » (Platon), « amour de la beauté » (Socrate)… Eros est le dieu de l’amour chez les Grecs. Ils le considèrent comme une des forces constitutives du cosmos. Eros est l’amour sexuel, le souci de se reproduire (il donnera le terme « érotique »). C’est la recherche du plaisir procuré par l’union entre le mâle et la femelle pour procréer. La jouissance sexuelle nous a été donnée par la nature pour mieux nous inciter à perpétuer l’espèce. Eros est lumière quand Thanatos est ombre. Eros est vie quand Thanatos est mort. Cette idée d’opposition, cette association entre le Faire et le Défaire, cette dualité permanente, n’est-ce pas là ce qui peut nous caractériser ? Combien de fois vous êtes-vous trouvé dans une situation incompréhensible où votre satisfaction ne semblait jamais assouvie ? Où vous vous êtes senti attiré par l’obscur, par le danger, comme si vous ne contrôliez plus ou difficilement cet appel vers ce qu’il y a de plus noir, de plus sombre en vous ? Envahi et peut-être emporté par cette pulsion, cette charge énergétique, cette excitation corporelle. Cette sensation que la tension interne que vous ressentez ne peut disparaitre qu’en satisfaisant sa soif grâce à l’objet extérieur, l’objet de votre pulsion ? Sabina Spielrein, psychiatre et psychanalyste russe, fut la première à parler de « pulsion destructive et sadique ». Freud, s’inspirera de sa notion pour symboliser la pulsion de mort « Todestrieb », corrélative de la pulsion de vie « Lebenstrieb ». Il argumente dans Au-delà du principe de plaisir, et dans Malaise dans la civilisation, cette coexistence et cette lutte des pulsions opposées de vie (Éros) et de mort (Thanatos) dans l’individu qui se dirige aussi à l’extérieur de lui-même, une lutte de laquelle ressort le sens de toute l’évolution de l’espèce humaine. Pulsion de vie Eros, pulsion de mort Thanatos…Si finalement tout reposait sur cette « indéchiffrable connivence », comme l’écrit Louis-Vincent Thomas dans Mort et pouvoir. Peut-être même cela a-t-il commencé avec notre naissance. L’enfant séparé à la naissance de sa mère, sera-t-il une victime d’une force négative, séparative, que seule la mort permettra de nouveau de réunir ? La pulsion de mort se manifesterait-elle pour rendre la vie à la paix, au calme, au repos, pour enfin retourner d’où nous venons ? Et ce corps, nous ne l’avons ni désiré, ni voulu. Il nous a été imposé. J’ai peut-être en moi cette volonté de le détruire... ? L’impossibilité question de comprendre la raison de notre naissance, comme nous ne savons pas pourquoi nous mourrons, nous condamne-t-elle à errer, partagés entre le « vouloir vivre » et le « vouloir mourir » comme le dit Schopenhauer ? Alors quoi, la vie serait comme une pomme de terre ? Non, non, je ne suis pas en plein délire. Enfin je crois. Si on laisse une pomme de terre seule dans le fond d’un placard, abandonnée, oubliée dans un recoin de sa cuisine, elle va naturellement germer d’une part et en même temps pourrir. Quelle est cette force étrange qui lui fait faire cela, d’elle-même ? C’est une pulsion de vie qui la fait germer en se nourrissant de ses propres réserves nutritives et une pulsion de mort qui la fait se détruire et pourrir. Qu’est-ce qui pousse un criminel sexuel à tuer sa victime si ce n’est assouvir son désir de jouissance ? Le pervers sexuel dans ses actes ignobles ne cherche-t-il pas à résister à sa dépression, sa pulsion de mort ? Nos propres cellules vivantes contiennent en elles-mêmes le programme nécessaire pour se suicider. Il est inclus dans le mécanisme cellulaire et se déclenche collectivement par souci de la conservation de l’ensemble de l’organisme. C’est une manière de rejeter ce qui n’est plus utile ou nuisible. Dans l’acte de procréation, la cellule féminine s’unit à la cellule masculine. En tant qu’unité à part entière, chaque cellule s’annule et c’est de cet anéantissement que surgit une nouvelle vie. Et l’amour dans tout ça ? C’est notre énergie amoureuse qui nous contraint à faire ce que nous ne voulons pas ; on en connaît l’issue, on éprouve le caractère éphémère de l’amour et cependant, on ne parvient pas à s’enfuir. L’amour pourrait-t-il être suivi par la haine qui s’exprime après avoir été contenue ? Le monde entier est une pulsation rythmée de vie et de mort. La vie serait une corrida. Mise-en-scène en direct de la mort. Et de la vie… Comme une danse sensuelle et tragique. Alors peut-être qu’exister c’est accepter d’être 2. Le néant n’est pas envisageable sans l’être. De cette pensée ainsi je me définis. « L’homme a besoin de ce qu’il y a de pire en lui s’il veut parvenir à ce qu’il a de meilleur » a dit Nietzsche. Eros et Thanatos, l’Art d’être vivant.
Adam Sendler
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